Dans un contexte où l’IT devient un levier central de résilience et de compétitivité, la maîtrise conjointe de la gouvernance, de la qualité et de l’automatisation conditionne la réussite des transformations numériques.
Face à des budgets contraints et à des exigences accrues en qualité et rapidité, les DSI doivent prendre des décisions stratégiques pour assurer la réussite de leurs projets applicatifs critiques.
Lors du dernier World Café Atout DSI, en partenariat avec SoftFluent, les participants ont partagé leurs meilleures pratiques en matière de gouvernance, qualité et automatisation. Voici les principaux enseignements.
Visionnez le replay de notre webinaire dédié aux stratégies de tests
1. Qualité Applicative : trouver le bon équilibre
En tant que levier stratégique, le test permet d’éviter les surcoûts liés aux défauts détectés trop tard. Une stratégie de test bien définie permet de sécuriser les projets et de protéger la valeur métier dès les premières phases du cycle de vie.
- Priorisation des développements essentiels pour limiter les coûts superflus.
- Adaptation des standards de qualité en fonction des enjeux business.
- Outils et méthodes ciblés pour améliorer l'efficacité des tests.
- Externalisation stratégique : garder en interne les compétences critiques.
- Optimisation des coûts : renégociation des contrats et rationalisation des licences.
2. Tests et assurance qualité : quels arbitrages ?
Une stratégie de test basée sur les risques permet de concentrer les efforts sur les fonctionnalités les plus critiques, optimisant ainsi la couverture tout en maîtrisant les charges de test.
- Intégration des tests dès la conception (approche shift-left).
- Différenciation développeurs/testeurs pour assurer une indépendance des validations.
- Automatisation ciblée des tests pour accélérer la mise en production.
- Documentation de qualité pour optimiser le temps de test.
« Les testeurs sont l’Assurance indispensable des projets : ils couvrent les risques, préviennent les défaillances et garantissent la qualité »
3. Automatisation : un investissement rentable ?
L’automatisation doit être structurée autour d’un framework robuste, avec une gouvernance claire des jeux de données et une réutilisabilité des scripts, pour maximiser la valeur générée sur le long terme.
L’essor de l’intelligence artificielle et des plateformes low-code/no-code ouvre de nouvelles perspectives d’optimisation, notamment en matière de test, de monitoring qualité et de pilotage de projet.
- Définir un ROI clair avant d'investir.
- Intégrer l'automatisation à l'équipe projet pour une adoption efficace.
- Cibler les processus critiques et récurrents.
- Anticiper le coût initial en prévoyant un retour sur investissement.
4. Gouvernance et pilotage : éviter les dérives budgétaires
Des indicateurs tels que le taux de couverture, la détection de régressions ou la criticité des anomalies doivent être régulièrement partagés avec les parties prenantes pour piloter efficacement la qualité.
- Cadrage rigoureux : besoins clairs et intégration des métiers dès le départ.
- Budget intégré aux équipes produit pour une meilleure responsabilisation.
- Clarification des rôles entre chefs de projet, key users et responsables métiers.
- Suivi des KPIs pour anticiper les dérapages.
- Sensibilisation des métiers à l'importance de la qualité pour justifier les budgets.
L'efficacité d'un projet IT sous contrainte repose sur une gouvernance intégrée, une qualité applicative pragmatique et une automatisation ciblée. Ces trois leviers sont interdépendants et doivent être pilotés de concert pour générer de la valeur durable.
Les axes d'optimisation à retenir
|

Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés